Climat et Meilleure Période
pour Visiter le Cap Vert
Le Guide Complet
Le Cap Vert séduit par son climat agréable et sa douceur toute l'année, ce qui en fait une destination de choix pour les voyageurs en quête de soleil et d'aventure. Situé au large de la côte ouest de l'Afrique, cet archipel bénéficie d'un climat tropical modéré, caractérisé par des températures chaudes, des alizés rafraîchissants et un ensoleillement quasi permanent. Le climat capverdien offre ainsi un équilibre parfait entre chaleur et fraîcheur, permettant de profiter pleinement des plages, des randonnées et des activités nautiques.
La meilleure période pour visiter le Cap Vert s'étend de novembre à juin. Durant ces mois, le temps est généralement sec et ensoleillé, avec des températures oscillant entre 24°C et 29°C. Ces conditions idéales favorisent la pratique des sports de plein air, la découverte des paysages volcaniques et l'exploration des îles. L'hiver capverdien, en particulier, est très prisé par les Européens qui fuient les températures froides de leur continent. Les alizés constants apportent une sensation de fraîcheur bienvenue et rendent l'atmosphère très agréable, même en plein été.
Toutefois, la saison des pluies, qui s'étend d'août à octobre, offre également ses charmes. Bien que les averses soient plus fréquentes, elles sont généralement de courte durée et laissent place à un ciel dégagé. Cette période est idéale pour ceux qui souhaitent observer la nature luxuriante et les formations volcaniques sous un angle différent, avec une végétation plus dense et des cascades en crue.
Que vous planifiez des vacances en famille, un trekking en groupe ou une escapade romantique, le Cap Vert promet des conditions climatiques favorables tout au long de l'année. En choisissant la période idéale pour votre voyage, vous maximisez vos chances de vivre une expérience inoubliable au cœur de paysages à couper le souffle, dans une ambiance authentique et ensoleillée.
Découvrez le Cap Vert et laissez-vous séduire par sa météo unique et ses charmes naturels exceptionnels.
Si vous souhaitez vous rendre au Cap-Vert en avion, vous avez plusieurs options avec différentes compagnies aériennes.
La compagnie aérienne la plus populaire pour se rendre au Cap-Vert est TACV Cabo Verde Airlines. Ils proposent des vols directs depuis plusieurs destinations internationales, notamment Lisbonne, Paris, Amsterdam, et Boston.
Une autre option est de voyager avec TAP Air Portugal. Ils opèrent également des vols directs vers le Cap-Vert depuis Lisbonne. Ils offrent généralement des correspondances pratiques depuis d'autres villes européennes.
Air France est une compagnie aérienne internationale qui propose également des vols vers le Cap-Vert. Ils opèrent des vols avec correspondance depuis de nombreuses villes à travers le monde, y compris Paris, leur hub principal.
Si vous prévoyez de voyager depuis d'autres régions du monde, vous devrez probablement faire une correspondance dans une ville européenne avant de prendre un vol vers le Cap-Vert. Des compagnies aériennes comme British Airways, et Iberia proposent des vols avec correspondance depuis de nombreuses villes internationales.
Les conditions d’entrée, de séjour et de déplacement au Cap-Vert évoluent et sont mises à jour régulièrement sur le site conseil aux voyageurs. Dans le cadre de la préparation de votre voyage, nous vous invitons à consulter l’ensemble des mesures mises en place sur ce site en cliquant ici.
Passeport
Passeport en cours de validité, valable 6 mois après la date de retour, pour les ressortissants français, belges ou suisses. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Visa
Depuis le 1er janvier 2019, les voyageurs français, belges et suisses n’ont plus besoin de visa pour visiter le Cap-Vert. Il doivent cependant soit (option à privilégier) s’enregistrer avant le départ sur le site www.ease.gov.cv et régler en ligne la taxe aéroportuaire de 30 euros, soit effectuer formalités et règlement à l’arrivée. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Vaccin Aucun vaccin obligatoire, ni recommandé. (certificat de vaccination covid19)
Vous pouvez partir en voyage au Cap-Vert tout au long de l’année.
Il se distingue toutefois :
Une saison sèche s’étendant du mois de novembre à celui de juillet,
Une saison pluvieuse s’étendant du mois d’août à celui d’octobre.
La température moyenne annuelle se situe autour de 25°C, avec de faibles variations (amplitude de l’ordre de 10°C maximum). Les reliefs connaissent les principales différences de température et des précipitations plus importantes que les parties basses.
A noter que les mois de décembre à mars sont très venteux et ils transforment l’archipel en un terrain de jeu idéal pour les surfeurs et véliplanchistes !
Beaucoup de gens ont l’habitude de dire que le nom Cap Vert a été donné à l’archipel en raison de ses paysages verdoyants.
L’archipel est toutefois affecté depuis plusieurs années par des sécheresses ayant conduit à une diversification des paysages. La vallée de Paul, où le temps est souvent couvert, constitue à ce jour la partie la plus verdoyante du Cap Vert.
Le nom de Cap Vert tirerait, plus vraisemblablement, son origine d’un Cap situé au Sénégal et dénommé « Cap Vert » par les navigateurs portugais. Effectivement, lors de leur descente le long des côtes africaines, ces navigateurs, à la recherche de la route des indes, donnaient aux caps rencontrés, des noms en fonction de leur forme, leur couleur, leur situation ou caractéristiques. Par exemple, le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud aurait été nommé ainsi car les navigateurs avaient l’espoir autrement dit la « bonne espérance » qu’il s’agissait du dernier cap avant de rentrer dans la mer des Indes et de découvrir la route pour le commerce des épices.
En 1444, lors de leur arrivée à la ville actuelle de Dakar, faisant suite à la descente le long de la côte aride et sèche de Mauritanie, les navigateurs auraient découvert un cap verdoyant qu’ils ont appelé « Cap Vert ». Aujourd’hui encore la pointe de Dakar s’appelle le quartier du Cap Vert.
Quelques années plus tard, lorsque ces navigateurs ont découvert des îles au large de ce cap, ils les auraient alors appelées les îles du Cap Vert.
L’archipel a été découvert officiellement en 1460 (officieusement, sa découverte est antérieure en raison notamment de la venue du peuple arabe sur l’île de Sal pour son sel).
Les historiens sont d’accord pour dire que le premier européen à avoir découvert le Cap Vert est Alvise Ca da Mosto, navigateur italien travaillant pour le compte de la couronne portugaise dans le cadre du commerce alors exercé le long de la côté africaine.
Une tempête aurait conduit celui-ci à quitter la route habituellement suivie et à découvrir à cette occasion le Cap Vert.
Cette découverte a été suivie ensuite d’une colonisation de l’archipel qui est resté une colonie portugaise jusqu’en 1975, année marquant l’indépendance du Cap Vert.
L’obtention de l’indépendance est le résultat d’une lutte amorcée dans les années 1960, par Amilcar Cabral, homme d’origine Cap Verdienne et Guinéenne.
Adepte des thèses marxistes, il est le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).
Aidé par les cubains et les russes, il a notamment organisé la guérilla contre les colons portugais sur le continent africain en se transformant en « Che Guevara » Africain.
En 1974, la révolution des œillets frappant le Portugal et conduisant au renversement du pouvoir en place permet aux colonies portugaises, dont le Cap Vert d’obtenir leur indépendance.
Amilcar Cabral se fera toutefois tuer par son garde du corps juste avant l’accession de l’archipel à son indépendance.
Le Parti africain pour l’indépendance du Cap Vert (PAICV) prend ensuite la tête du gouvernement de l’archipel, sans organisation d’élection préalable. Il met en place de grands chantiers sociaux, axés sur l’éducation, la santé, l’environnement et dont la réalisation fait du Cap-Vert, un des pays africains présentant le meilleur taux d’alphabétisation et la meilleure espérance de vie.
Le PAICV conserve le pouvoir jusqu’en 1991 avant d’être remis en cause pour son manque de démocratie, notamment par le Mouvement Pour la Démocratie (MPD), mouvement d’opposition apparu dans les années 1980.
En 1991, la chute du mur de Berlin, l’effondrement du bloc soviétique et la remise en cause de la doctrine communiste conduisent le PAICV à accepter l’organisation des premières élections démocratiques du pays.
Ces élections, et les suivantes tenues en 1996, sont remportées par le MPD qui procède à la privatisation des secteurs de l’économie et ouvre alors le pays aux investisseurs étrangers et aux touristes.
Les élections de 2001 marquent le retour au pouvoir, jusqu’à ce jour, du PAICV dont le
mode de gouvernement est toutefois beaucoup plus souple et ouvert que par le passé.
Ces déplacements sont assurés au moyen de liaisons aériennes (vols intérieurs effectués par la compagnie Bestfly) et des liaisons maritimes (ferrys).
Pour des raisons pratiques (liées notamment à la durée du trajet), le déplacement jusqu’à l’île de Fogo s’effectue par avion depuis São Vicente via Praia (escale). La fréquence des vols internes est d´environ un vol aller et un vol retour par semaine. Les jours et horaires des vols sont communiqués peu de temps à l’avance. Les billets doivent être réservés ensuite rapidement en raison d´un nombre de places limitées (environ une centaine).
La réservation peut s´effectuer par l´intermédiaire de l´agence ACTOUR. Le prix des billets n´est pas compris dans le prix du voyage.
Le trajet jusqu’à l’île de Santo Antao est réalisé par ferry depuis Mindelo.
Ces ferrys circulent tous les jours, le matin et en fin de journée. Les billets pour le ferry sont réservés par l´agence ACTOUR et le prix est inclus dans le prix du voyage.
La langue officielle du Cap-Vert est le portugais. En tant qu'ancienne colonie portugaise, la langue portugaise a été adoptée après l'indépendance du pays en 1975. Elle est utilisée dans l'administration, l'éducation, les médias et la communication formelle.
Cependant, il convient de noter que le Cap-Vert possède également sa propre langue créole cap-verdien, connue sous le nom de "crioulo" ou "kriolu". Le crioulo cap-verdien est largement parlé par la population cap-verdienne dans la vie quotidienne, dans les interactions informelles et dans la musique. Il existe plusieurs variantes du crioulo cap-verdien, notamment le crioulo de Santiago, le crioulo de São Vicente, le crioulo de Santo Antão, etc.
Le crioulo cap-verdien est une langue créole qui a évolué à partir du portugais, mais qui comprend également des influences africaines et d'autres langues européennes. C'est une langue vivante et dynamique qui reflète l'identité culturelle du Cap-Vert et est profondément enracinée dans la vie quotidienne de la population.
Les îles du Cap-Vert, nichées dans l'océan Atlantique, dévoilent un trésor culturel vibrant et une scène artistique dynamique. Avec ses influences africaines, européennes et brésiliennes, l'art et la culture capverdiens sont un mélange envoûtant de rythmes, de couleurs et de traditions.
La musique occupe une place centrale dans la vie des Cap-Verdiens. Les rythmes mélodieux de la morna, du coladeira et du funaná résonnent dans les rues pavées des villes, créant une atmosphère envoûtante. C'est grâce à des musiciens légendaires tels que Cesária Évora, la diva aux pieds nus, que la morna, une musique mélancolique imprégnée d'émotion, a conquis le cœur du monde entier. Les sons enjoués du funaná et de la coladeira incitent à la danse, et chaque île du Cap-Vert a ses propres styles et artistes renommés.
Les arts visuels ne sont pas en reste. Les peintures et sculptures capverdiennes reflètent l'histoire, les paysages et les traditions du pays. Les artistes capverdiens, tels que Manuel Figueira, transmettent leur vision unique à travers des œuvres qui allient la tradition africaine à des éléments modernes, créant ainsi une esthétique captivante.
La littérature capverdienne, quant à elle, est empreinte d'une profonde richesse culturelle. Les écrivains capverdiens, comme Germano Almeida, révèlent les aspects de la vie insulaire, explorant les thèmes de l'identité, de l'émigration et de l'amour avec une sensibilité touchante. Leurs récits évoquent la réalité complexe des Cap-Verdiens, imprégnée de la nostalgie des terres lointaines et des rêves d'un avenir meilleur.
La danse est également une part intégrante de la culture capverdienne. La danse traditionnelle batuque, originaire de l'île de Santiago, est une célébration de la force et de la grâce du corps. Les mouvements rythmiques et les chants envoûtants expriment l'énergie et la vitalité du peuple capverdien.
En explorant la cuisine capverdienne, on découvre une palette de saveurs exquises. Les plats traditionnels, tels que la cachupa, un ragoût copieux à base de maïs et de haricots, et la langouste grillée, dévoilent l'influence des cultures africaines et portugaises. La fusion des épices, des herbes et des produits de la mer crée une expérience culinaire inoubliable.
L'artisanat capverdien est également un témoignage de l'ingéniosité et de la créativité du peuple. Les tisserands produisent des tapisseries colorées et des textiles magnifiques, tandis que les sculpteurs travaillent le bois et l'argile pour créer des pièces uniques. Chaque artisanat capverdien est imprégné d'une histoire et d'un savoir-faire transmis de génération en génération.
Le Cap-Vert est réputé pour sa riche tradition musicale qui mélange différentes influences africaines, européennes et brésiliennes.
La Morna : La morna est le genre musical le plus emblématique du Cap-Vert. C'est une musique mélancolique et sentimentale, souvent interprétée en solo avec une guitare et des paroles poétiques. La chanteuse Cesária Évora est l'une des figures les plus connues de la morna. Le Cap-Vert est aussi marqué par d’autres genres :
La Coladeira : La coladeira est un genre musical dynamique et entraînant, idéal pour la danse. Elle est influencée par la musique brésilienne, en particulier le style musical appelé "coladera". La coladeira est souvent accompagnée de percussions, de guitares et de voix joyeuses.
Le Funaná : Le funaná est un genre musical énergique et rythmé qui met en avant l'accordéon et les percussions. Il est souvent associé à la danse du même nom, caractérisée par des mouvements rapides des hanches et des pieds. Le funaná est un style de musique très populaire lors des fêtes et des célébrations au Cap-Vert.
La Batuque : La batuque est à la fois un genre musical et une danse traditionnelle du Cap-Vert. Il met l'accent sur les percussions, notamment les tambours et les chants polyrythmiques. La batuque est souvent accompagnée de danses animées et est considérée comme une expression de l'identité culturelle cap-verdienne.
La Tabanka : La tabanka est un genre musical festif qui trouve ses origines dans les communautés rurales du Cap-Vert. Il est souvent associé à des célébrations traditionnelles et des fêtes populaires, mettant en avant les percussions et les danses collectives.
Ces genres musicaux sont représentatifs de la diversité musicale du Cap-Vert, mais il existe également d'autres styles et influences musicales dans le pays. La musique cap-verdienne est appréciée dans le monde entier pour son mélange unique de mélodies mélancoliques, de rythmes entraînants et de voix puissantes.